Etre aussi près de l'Océan et ne pas toucher du doigt à sa magnificence serait criminel... Alors pourquoi ne pas faire un détour par Océanopolis, l'un des plus grands aquariums d'Europe avec ses 3 pavillons (Polaire, Tropical et Tempéré) qui nous permettront de découvrir les écosystèmes océaniques, ainsi que l'impact de l'être humain sur ces équilibres précaires.
Une demi-journée de bonheur pour les yeux, qui pourra être couplée avec un tour de Brest (Tour Vauban, Musée de la Marine, voire si cela peut se faire une traversée guidée de l'arsenal...)
Le pavillon Polaire
Au Nord de toute terre, un océan ; au Sud de toutes mers, un
continent : l'Arctique et l'Antarctique. Territoires de glace balayés
par les vents, ils possèdent chacun néanmoins une vie propre très
active au printemps.
Le pavillon polaire présente ces deux écosystèmes si différents et
si proches, invitant ainsi le visiteur à observer la vie de ces
territoires extrêmes au travers d'une manchotière illustrant les îles
sub-antarctiques et un grand bassin présentant l'Arctique, où une
dizaine de phoques évoluent sur la banquise.
Animations du circuit de visite
Repas des phoques...... 11h00 et 16h00
Repas des manchots...... 10h30 et 15h30
Le Pavillon Polaire en résumé
1. La salle panoramique (180 places)
2. La manchotière (la plus grande d’Europe) : 30 m de long, 250 m3
3. Le bassin des phoques : 1 000 m3
4. Les expositions : 1 000 m²
5. L’espace "Pour en savoir plus"
Au total 1 250 m3 d'aquariums, 1 170 m² d'espaces de visite.
Un spectacle panoramique ''ANTARCTICA''
Ce film grandiose de 12', tourné en Terre Adélie dans des conditions
exceptionnelles, est présenté dans une salle muséographiée sur un écran
panoramique de 20m x 3m. Il présente des images uniques sur la vie au
fil des saisons, dans les glaces antarctiques.
La Manchotière
La manchotière accueille, dans un espace de 30 m de long et de 250
m3, 40 manchots de trois espèces nés en captivité et provenant de
Suisse, d'Ecosse et des Etats-Unis. Cette manchotière, la plus grande
d'Europe, représente fidèlement toute la beauté du paysage des îles
sub-antarctiques.
Manchots royaux, manchots papous et gorfous sauteurs y évoluent sous
l'eau, mais aussi sur la neige et au pied des falaises. Depuis mai
2000, quelques naissances ont ponctué leur vie quotidienne. Cette année
encore, des naissances ont eu lieu avec l’arrivée exceptionnelle d’un
manchot gorfou sauteur.
Le Bassin des phoques
Grands prédateurs vivant dans des conditions extrêmes, les phoques
évoluent dans un bassin de 1 000 m3 où est reconstituée une véritable
banquise. Visibles sous l'eau nageant autour d'un iceberg ou sur la
glace, les phoques annelés et les phoques du Groenland retrouvent ici
les conditions d'un éternel été avec une température extérieure de 4°C
et une température de l'eau maintenue autour de 8°C.
Trois aquariums d’un volume total
de 15 000 litres, accueillent :
• des crabes géants,
• diverses étoiles de mer et anémones de taille impressionnante,
• et d’étranges poissons (loups Atlantique Nord).
SURFACES D'EXPOSITION
Autour de la manchotière et du bassin des phoques, 1 000 m²
d’exposition font découvrir le fonctionnement de l’écosystème polaire,
la diversité des espèces antarctiques, la vie dans les glaces…
Les espèces antarctiques
Face au bassin des manchots, une maquette grandeur nature d’un
éléphant de mer, des oiseaux naturalisés, une fresque d’orque…
témoignent de la variété des espèces antarctiques.
L’éléphant de mer (maquette grandeur nature)
Répartie sur les îles sub-antarctiques et sur la Terre de Feu, à la
pointe de l’Amérique du sud, la population de ces pinnipèdes s'élève à
700 000 individus.
L’orque (fresque)
Ce cétacé, qui peut atteindre 9 mètres pour un poids de 8 tonnes,
est un super prédateur se nourrissant d’otaries, de phoques et de
manchots. Il peut également s’attaquer aux baleines qu’il chasse en
meute de 20 à 30 individus.
Les albatros et les pétrels (oiseaux naturalisés)
Dans les régions polaires, les zones de nourrissage sont souvent
très éloignées des aires de repos. Pour trouver leur nourriture, les
oiseaux sont donc obligés de parcourir d’énormes distances. Certains,
comme les albatros et les pétrels, ont développé des adaptations
anatomiques remarquables.
L’ours blanc (naturalisé)
Les 20 000 ours blancs ne vivent que sur les pourtours de
l'Arctique, la plupart du temps sur la mer gelée. Plutôt solitaire, le
mâle pèse 800 kg et a environ deux fois la taille d’un tigre. L’ours
blanc d’Océanopolis provient de la ville de Churchill dans la baie
d'Hudson. Il a dû être abattu car il présentait un danger pour la
population. Sa peau a repris forme grâce au talent du service de
taxidermie et de conservation de la Grande Galerie de l'Evolution du
Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris.
Les écosystèmes polaires
Les écosystèmes polaires et toute la chaîne alimentaire évoluant
sous la glace sont développés au travers d’un module d’exposition situé
à proximité de l’aquarium à krill.
Les icebergs et la banquise
Près du bassin des phoques, une exposition présente les icebergs qui
sont constitués d’eau douce et proviennent des calottes et des grands
glaciers polaires. La banquise, quant à elle, est une couche de glace
qui se forme à la surface de la mer (qui gèle en dessous de –1,8°C)."
"
Le pavillon Tropical
Le Pavillon Tropical invite les visiteurs à un voyage merveilleux à
travers les mers et les océans tropicaux. Liée aux images de vacances
ou de paradis terrestre, la ceinture intertropicale est répartie de
part et d'autre de l'Equateur, englobant toutes les eaux dont la
température ne descend jamais au dessous de 20°C.
Avec 1 700 m3 d'aquariums, le Pavillon Tropical présente l'extrême
diversité des organismes marins, depuis les requins jusqu'aux coraux
vivants, en passant par de multiples espèces de poissons multicolores
et d’invertébrés chatoyants.
Animation du circuit de visite
Plongée nourrissage des poissons 15h00
Bassin Océan Indien
Le Pavillon Tropical en résumé
1. L’aquarium des requins : 1 000 m3 d’eau, 17 m de diamètre
2. La grande barrière de corail : 60 m3 d'eau et 13 m de long
3. L’océan Indien : 300 m3
4. La mer des Caraïbes : 180 m3
5. La mangrove : 110 m3
6. La forêt tropicale : 400 m²
Au total : 1 700 m3 d’aquariums, 1 580 m2 d’expositions.
Exposition : les requins
Autour du bassin aux requins, se situent des espaces d'exposition où
le visiteur se renseignera sur ces animaux mythiques à l'aide de films,
panneaux, fossiles, maquettes, fresques interactives, etc.
La grande diversité des requins
Accueilli par une maquette d’un jeune requin baleine de trois mètres
(l’adulte mesure une douzaine de mètres), le visiteur est tout de suite
confronté à des informations qui « cassent » le mythe du Grand Requin
mangeur d’hommes.
Le requin baleine est le plus gros des poissons
de la planète et ne mange que du plancton en filtrant l’eau… Cela n’a
rien à voir avec "les Dents de la mer" !
De plus, une fresque interactive montre le vaste groupe des requins
dans toute sa diversité, taille, forme, couleur, mode de vie, et trois
aquariums accueillent des requins aux formes étranges (requin-chabot
bambou, requin tapis, requin dormeur) et leurs voisines les raies
(raies guitares…) qui ne sont jamais que des requins « aplatis ».
On compte environ 400 espèces de requins aux formes, couleurs et
comportements différents, répartis sur toute la planète. Présents dans
toutes les mers du monde et à toutes les profondeurs, les requins sont
particulièrement nombreux dans les eaux tropicales.
Le bassin des requins de 1 000 m3 et de 17 m de diamètre est habité
de multiples espèces : pointe noire, taureau, aileron blanc du lagon,
poisson scie, mais également des napoléons, des mérous, des bancs de
carangues et de multiples autres poissons. Reconstituant une partie
d'atoll de la Polynésie Française, ce bassin peut être vu de quatre
points différents. Trois hublots permettent déjà un aperçu à l'entrée
du pavillon. Une plate-forme de plongée vitrée, pouvant accueillir
jusqu'à 40 personnes, descend lentement à l'intérieur d'une grotte qui
s’entrouvre sur le lagon. Sa grande baie vitrée de 7 m de hauteur offre
une vue sur les requins de fond. Plus loin (au niveau 0), un quart de
tunnel donne une vision sur la pente externe du récif corallien et un
petit forum s’ouvrant sur une immense baie vitrée offre une vue en
perspective sur les méandres récifaux du lagon.
Les requins et leurs caractéristiques sensorielles et anatomiques
Des espaces d'exposition informent sur les extraordinaires capacités
du requin et sa reproduction. Un modèle interactif décrit l'accuité des
sens chez le requin, grâce auxquels il est parfaitement adapté à son
rôle de super prédateur. Un espace avec une vidéo et un aquarium
expliquent également sa reproduction. En effet, les requins peuvent
être ovipares, ovovivipares ou vivipares. Des fossiles, d'une qualité
exceptionnelle, sont installés le long du circuit de visite, dont une
dent du gigantesque Mégalodon qui mesurait près de 15 m et vivait il y
a plus de 20 millions d'années.
Homme ou requin : qui est le prédateur ?
Au niveau 0, à la sortie de la plate-forme de plongée, une
exposition sur le thème du conflit homme / requin explique en quoi
l'homme qui pêche le requin en grande quantité représente pour lui un
danger et pourquoi certaines espèces de requins sont aujourd’hui
menacées.
La Polynésie française : les atolls, des îles nées de la lave et du corail
Entourant une partie de l'aquarium des requins, cet espace relate, à
l'aide de maquettes, imagerie virtuelle et vidéos, la formation, la vie
et la mort des atolls, et comment, par leur activité biologique,
ceux-ci sont de véritables "oasis de vie" dans le "désert" des océans
tropicaux.
L’Archipel indo-australien : les coraux
Unique : un "mur" de coraux vivants
La biodiversité marine de la Nouvelle-Calédonie et de la Grande
Barrière de Corail en Australie est illustrée par 60 espèces
différentes de coraux vivants, durs et mous, couvrant la totalité du
décor du grand aquarium de 13 m de long et d’un volume d’eau de 60 m3.
La qualité de l’eau, d’une pureté irréprochable, la haute intensité
lumineuse et la qualité du spectre permettent ainsi à ces coraux, dont
certains sont issus de boutures, de proliférer en colonisant le décor.
Pour ce faire, le bassin est éclairé par un système reproduisant les
intensités du soleil et de la lune, mais également leurs cycles.
Dans l’aire d’exposition attenante, des terminaux multimédias
expliquent les mécanismes de l’endosynthèse et le fonctionnement de
l’écosystème récifal.
Une carotte de corail d'un mètre, couvrant
une période d’un siècle, permet d’expliquer les variations des climats
sur Terre depuis deux millions d’années. Mesurant 4 m à l’origine,
cette carotte est issue d'un bloc de corail dont la croissance avait
débuté vers 1600 sous Louis XIV.
L’Océan Indien : adaptation des poissons aux récifs et l'action de l'homme sur les récifs
Un grand aquarium de 300 m3 et de 20 m dans sa plus grande longueur
abrite la faune des récifs de l'Océan Indien : poissons papillons,
poissons anges, poissons perroquets, poissons chauve-souris,
demoiselles, chirurgiens, labres, etc.
En face, un aquarium cylindrique et plus loin quatre aquariums
illustrent quelques adaptations développées par les poissons récifaux
pour survivre dans un environnement où la compétition, pour l'espace ou
pour la nourriture est perpétuelle. S'exhiber, se cacher, se faire
passer pour un autre, se fondre dans le paysage, s'associer à d'autres,
attaquer ou se défendre, etc… autant de solutions élaborées par
l'évolution au fil des millénaires pour assurer la survie des espèces
et leur diversité.
Vous verrez dans de petits bacs les demoiselles noires et
blanches dont le contour de l'individu se fond dans le groupe ;
l'association du poisson clown et de son anémone hôte : un intérêt
partagé ; les rascasses et leurs redoutables rayons venimeux ; les
"féroces" murènes émergeant d'une faille, se faisant nettoyer les dents
par de graciles crevettes; etc.
Dans cet espace d'exposition est également présenté un ensemble
d'informations sur l'impact des activités humaines sur le fragile
milieu que sont les récifs coralliens.
Les Caraïbes : endémisme et évolution des espèces
L’espace Caraïbes, avec son grand bassin de 180 m3 et ses deux
petits aquariums, présente l'endémisme, phénomène qui caractérise les
espèces (faune et flore) dont la lente évolution s'est déroulée dans un
espace géographique restreint et délimité.
La Mangrove
Transition entre la mer et la terre, la mangrove, caractérisée par
ses palétuviers, s’étend sur les vasières de la bande littorale où
dominent ces formations végétales typiques des côtes marécageuses
tropicales. Une multitude d'espèces animales vit au sein des racines de
palétuviers. Dans un bassin de 100 m3, de magnifiques sélènes et des
aiguillettes des Caraïbes évoluent entre les racines échasses des
palétuviers dont les pousses ont été rapportées spécialement de
Guadeloupe pour être élevées à Océanopolis.
La Serre Tropicale
Cette serre de 400 m² reconstitue une forêt de type
caraïbo-guyanaise avec, sur les troncs des arbres, des plantes
épiphytes telles que des orchidées et des broméliacées. Différents
types de fougères dont des fougères arborescentes viennent compléter
cette reconstitution. Chacune de ces plantes a été prélevée avec l'aide
de l'ONF de la Guadeloupe.Végétation exubérante, explosion de vie,
cette serre tropicale abrite un aquarium d’eau douce de 10 m3
présentant une section de rivière amazonienne dans laquelle vivent des
discus, des néons, des tétras…
Une zone d'information rétablit une
fausse idée trop souvent véhiculée : la forêt amazonienne n'est pas le
grand pourvoyeur d'oxygène de notre planète tant décrit, car une forêt
tropicale primaire consomme autant d'oxygène qu'elle en produit. Ce
sont les mers et océans qui fournissent plus de 50 % de l'oxygène de
notre atmosphère. Par contre, s'il faut protéger la forêt amazonienne,
c'est au titre de la biodiversité. Les forêts tropicales primaires à
terre, comme les récifs coralliens en mer, sont de véritables
réservoirs de biodiversité, dont certaines espèces sont encore à
découvrir.
Ces milieux fragiles subissent de plein fouet l'impact des
actions humaines et il convient aujourd'hui de les protéger, de les
restaurer quand c'est encore possible et de les gérer durablement afin
de ne pas détruire l'héritage des futures générations."
"
Le pavillon tempéré
Le Pavillon Tempéré est consacré aux écosystèmes marins tempérés, à
la mer en Bretagne ainsi qu'aux phénomènes océanographiques : marées,
courants, vagues. Dans un décor de base sous-marine, le visiteur se
promène sur les fonds marins en remontant progressivement du plateau
continental jusqu'aux plages bretonnes.
Les animations du circuit de visite
Repas des phoques 10h00 et 15h00
Plongée nourrissage des poissons 14h00
Animation au bassin tactile :
- Pendant les vacances scolaires : Toute la journée
- Hors vacances scolaires : 11h00 – 14h30 – 15h45
Le Pavillon Tempéré en Résumé
1. Le bassin des phoques : 300 m3
2. Le bassin des requins bretons : 120 m3
3. L’aquarium des méduses : 10 m3
4. La forêt de laminaires : 70 m3
5. Le tombant rocheux : 7 mètres de hauteur, 120 m3
6. Salle de cinéma : 250 places
Le plateau continental
A 200 m de profondeur, commence le plateau continental qui est en
fait la partie submergée des continents. A cette profondeur, le manque
de luminosité empêche le développement d'algues, mais on y trouve en
revanche une foule de poissons et d'invertébrés tels que lieu jaune,
grondin, sébaste chèvre, étoile de mer…
La grande vasière
Au sud de la Bretagne, à 100 m de profondeur, se trouve la grande
vasière, royaume des langoustines qui y creusent leur terrier d'où
elles ne ressortent qu'en début ou en fin de journée. Cet aquarium
permet de voir la vie de ces crustacés au sein de leur galerie creusée
dans les fonds marins.
La paroi rocheuse
Plus près des côtes, la paroi rocheuse offre une diversité et une
richesse de vies animales fixées, telles que les anémones de mer, les
gorgones, les éponges, les ascidies ou les bryozoaires.
La forêt des laminaires
Une première en Europe : la reproduction naturelle des laminaires.
Dans ce bassin de 70 m3, le grand public peut apprécier ce que seuls
les plongeurs peuvent observer en Bretagne : le plus grand champ
d'algues de France. Un éclairage naturel et une houle reconstituée avec
l’eau de mer renouvelée (entre 10° et 16° C) permettent d'observer la
reproduction et le développement en aquarium des laminaires. Ces
grandes algues servent à de nombreux poissons pour se cacher, se
protéger et se reproduire. Parmi eux, le chinchard, le mulet, les
vieilles, les vieilles coquettes, les petites roussettes…
La chaîne alimentaire
Cet espace d'exposition évoque la chaîne alimentaire de la côte
Atlantique. Les différents maillons de la chaîne, placés dans des
aquariums, et une fresque interactive présentent les liens entre les
différents producteurs et les niveaux de consommateurs.
La Colonne Océane
Grand aquarium cylindrique, la colonne Océane rappelle qu'à côté
d'espèces liées au fond marin (benthique), d'autres espèces de poissons
pélagiques se déplacent en bancs dans la masse d'eau.
Le Tombant Rocheux
Ce bassin, d'une profondeur de 7 m et de 120 m3, représente un
tombant rocheux comme on en trouve à Ouessant ou à la Pointe du Raz et
présente des espèces caractéristiques des côtes bretonnes comme : lieu,
dorade, congre, grondin, bar, roussette…. Une fois par jour, les
visiteurs peuvent suivre en direct les évolutions d'un plongeur grâce à
une liaison audio-vidéo.
La mer d'Iroise / Le bassin aux requins
Les requins ne fréquentent pas que les eaux tropicales ! Les grandes
roussettes, les raies, les émissoles sont des hôtes de nos côtes.
L'archipel de Molène / le bassin des phoques
A la pointe du Finistère, entre l'île de Sein et l'île d'Ouessant,
se trouve la mer d'Iroise. Dans un bassin de 300 m3, avec une grande
surface vitrée en oblique de 20 m², où sont recréés les vagues et les
courants marins, se trouvent nos deux phoques veaux marins Nikko et
Fite et leur petit évoluant parmi les algues et les invertébrés,
caractéristiques de l’écosystème de l’archipel de Molène.
La femelle Nikko est née en 1993, elle est arrivée à Océanopolis le
16 juin 1995, et provient de l'aquarium d'Esbjerg au Danemark. Fite, le
mâle, est né en 1995, est arrivé à Océanopolis le 09 janvier 1998 et
provient de l’aquarium de Duisburg en Allemagne. Ils ont donné
naissance le 14 juillet 2005 à une petite femelle nommée Nat, le 11
juillet 2006 à une deuxième femelle nommée Lilou et le 8 juillet 2007 à
une troisième femelle nommée Sanna. Capables de rester en apnée pendant
une vingtaine de minutes, ces mammifères atteignent des profondeurs de
plus de 150 m.
A l'aise dans leur grand bassin, nos deux compères font le spectacle
et profitent plusieurs fois par jour de la visite de leurs soigneurs
qui les nourrissent devant les visiteurs sur la plage qui leur est
réservée à l'extérieur du Pavillon.
La base scientifique sous-marine
Cet espace de 220 m² permet de s'informer sur le fonctionnement de
la planète Terre. Les mouvements des océans, l'observation de la Terre
par satellite et la géophysique y sont les trois grands thèmes
développés. A l'aide de maquettes provenant de l'Exploratorium de
San-Francisco et du C.M.O. (Centre Militaire Océanographique), de films
et de systèmes multimédias interactifs, le visiteur a accès à de
multiples informations : la formation des vagues, les courants, les
marées, la force de Coriolis, la turbulence des océans…
L'estran
Rocheux ou sableux, l'estran est la zone couverte et découverte par la marée.
L'Herbier aux zostères
Sur les fonds plats et peu profonds de nos côtes, se trouvent de
véritables prairies sous-marines composées de plantes à fleurs aux
longues feuilles aplaties où se nichent des hippocampes, mais également
des aiguilles ou des vipères de mer qui par mimétisme, ressemblent à
ces herbes. A la saison des amours, les épinoches de mer les utilisent
pour construire un nid abritant leur ponte. Sur le sable, des
dragonnets et des gobies de sable ont eux aussi pris la même couleur
que leur environnement.
La Nursery des poissons plats
Sur les grandes plages de sable, au printemps et en été, des petits
poissons plats (soles, turbots, carrelets, etc.) viennent se nourrir et
grossir, avant d'aller affronter des zones plus profondes.
La Flaque rocheuse
Lorsque la mer se retire, des animaux se réfugient au sein des
flaques. C'est le cas des poissons de roches, comme les blennies, les
gobies ou les chabots. Oasis pour les espèces qui craignent
l'immersion, ces flaques sont aussi des milieux aux conditions extrêmes
: chaudes et sursalées par grand soleil, dessalées par temps pluvieux,
glaciales en hiver…
La Marée sur l'estran rocheux
Restituant le phénomène des marées, cet aquarium montre de quelle
façon les algues ou les animaux (anémones, patelles…) se sont adaptés
pour survivre à l'alternance immersion / émersion.
La rade de Brest
Siège des relations complexes entre l'homme et le milieu naturel, la
rade de Brest abrite de nombreux animaux, chacun adapté à un fond
particulier. Sur les fonds de graviers, on trouve des ophiures, des
coquilles Saint-Jacques, et sur les fonds rocheux, les coraux mous, les
gorgones, les oursins …
L'Aquarium des méduses : le cycle de l'Aurélie
Véritable hantise des nageurs, les méduses (ici des Aurelia aurita)
sont pourtant de véritables ballerines, belles et méconnues. Présentes
depuis plus de 600 millions d'années, elles appartiennent au même
groupe que les anémones de mer et les coraux. Ce qui les différencie :
elles flottent et nagent en pleine eau. Un aquarium cylindrique de 10
m3 et d'un diamètre de près de 2 m les présente, évoluant au rythme
d'un léger courant qui les fait tourner délicatement. A côté, un
aquarium montre le début de la vie des méduses.
Fixés au rocher, ces polypes minuscules sont comme de petites
anémones blanches qui se multiplient, se divisent et donnent finalement
naissance à des méduses qui grandiront en pleine mer. Les adultes
engendreront une larve qui viendra de nouveau se fixer à un rocher et
donner naissance à un polype.
La flaque de démonstration :
Conçue comme un laboratoire marin, la flaque de démonstration permet
de toucher des organismes vivants tels que : étoiles de mer, oursins ou
coquilles Saint-Jacques. Les animateurs présents toute la journée, à
l'aide de caméras et de microscopes, font découvrir d'un peu plus près
tout une faune et une flore marines.
Auditorium
Dans cette salle de cinéma de 250 places, sont projetés des films réalisés pour Océanopolis.
Ils résument en images la beauté et le fonctionnement de nos écosystèmes.
Exposition : les mammifères marins :
Cette exposition présente, à l'aide de maquettes et de films, les
différentes espèces de mammifères marins fréquentant nos côtes, mais
également les recherches faites par le Laboratoire d'Etude des
Mammifères Marins et les travaux de la clinique d'Océanopolis."