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Tro Braz
15 août 2008

Brest Métropôle Océane

Une petite visite de l'office de tourisme de Brest Métropôle Océane, histoire de vous donner l'envie de poser les pieds dans les traces de Vauban, Kersauzon et de bien d'autres...

UNE VILLE CHARGEE D'HISTOIRE...
 

Brest est une ville au riche passé maritime. Sa situation géographique au fond d'une rade fermée par un étroit goulet en fait un emplacement stratégique exceptionnel qui séduit toujours les militaires. Les batailles se sont succédées dans ses eaux, une part de l'histoire navale de la France s'y est déroulée, retracée au musée de la Marine. Son château, achevé par Vauban, compte parmi les monuments majeurs de la Bretagne.   

La ville en elle-même, totalement détruite durant la seconde guerre mondiale, n'a pas conservé l'aspect d'une cité ancienne. Reconstruite selon un plan géométrique en damier, elle offre des artères bien droites qui s'ouvrent vers la mer.

L'expression "Tonnerre de Brest" popularisée par le capitaine Haddock, vient de ces coups de canon que l'on tirait matin et soir pour signaler l'ouverture et la fermeture du port. Ces détonations retentissent ainsi pendant près de trois siècles. D'autres coups de semonce, plus épisodiques, avertissent également de l'évasion d'un bagnard.

 
LA MEMOIRE DES SIECLES...
 


Au IIIe siècle, les Romains établissent déjà une place forte dont les fondations serviront à l'époque carolingienne à l'édification du château.
D'abord propriété des comtes du Léon, celui-ci est racheté en même temps que la ville de Brest en 1240 par le Duc de Bretagne, Jean Ier. En 1341, lorsque la guerre de Succession de Bretagne plonge Brest dans la tourmente, Jean de Montfort livre le château aux britanniques.
Ni Du Guesclin en 1373, ni Clisson en 1378, n'arrivent à le reprendre. Ce n'est qu'en 1397 que le duc de Bretagne récupère l'édifice tant convoité en le rachetant à Richard II d'Angleterre.

Au XVIe siècle, Brest connaît les assauts de la Ligue. Prenant parti pour Henri IV, les gouverneurs défendent activement la ville en 1594, repoussant les espagnols qui avaient bâti un fort à Camaret.

Le projet de Richelieu de faire de Brest le plus grand port de la Marine Royale se concrétise sous Louis XIV. Colbert y affecte quatre-vingts vaisseaux et plusieurs centaines de bateaux. Il crée l'Inscription Maritime, installe l'Ecole de canonnage et le Collège de gardes-marine, mais surtout fait construire l'Arsenal dès 1664. Vauban, chargé de fortifier le site, achève ses travaux vers 1689. Le dernier grand affrontement sur mer a lieu lors de l'attaque anglo-hollandaise contre Camaret en 1694. Leur défaite est magistrale.

Au milieu du XVIIIe, de nouvelles constructions viennent enrichir la ville. En 1752, c'est l'Académie Royale de Marine. En 1769, une promenade surplombant la rade est conçue par l'architecte d'Ajot. L'ingénieur Choquet de Lindu, entre en 1746 et 1784, agrandit l'arsenal. Il édifie en outre le bagne de Brest.

De Brest se font les départs des grandes expéditions maritimes : de Bougainville (1766), de Kerguelen (1773), La Pérouse (1785).

Les idées neuves de la Révolution séduisent Brest, cependant favorable aux Girondins, elle doit subir de multiples représailles sous la Terreur. Le Consulat puis l'Empire connaissent une période de stagnation jusqu'au début de l'industrialisation vers 1820. L'arsenal se modernise, des écoles spécialisées prennent place dans la ville.

Un pont est enfin établi entre Brest et Recouvrance en 1861. Le chemin de fer assure la liaison avec Paris à partir de 1865 et un port de commerce est construit hors de la Penfeld. La ville connaît alors une grande croissance économique et démographique.

Au début du XXe siècle, des difficultés importantes induisent une grande activité syndicale. Brest est alors appelée la "ville rouge". Lors de la première guerre mondiale, elle sert de port de débarquement à des milliers d'Américains. Cependant, la guerre 1939-1945 lui est fatale. Occupée par les Allemands (dès le 19 juin 1940) qui utilisent le port, la ville est abondamment bombardée par les alliés. A la Libération, il ne reste que des ruines. La reconstruction s'effectue, sous la conduite de Jean-Baptiste Mathon, pendant une dizaine d'années, Brest ne formant plus qu'une seule commune avec Lambézellec, Saint-Marc et Saint-Pierre Quilbignon, suivant l'ordonnance du 27 avril 1945.





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